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Hé non, ce n’est pas Baldur’s Gay 3 Baldur’s Gate 3 qui est éliminé d’office pour avoir exposé son agenda woke et les délires sexuels complètement excentriques de quelques unes ou quelque uns.
Certes, personne ne dira non à un husbando ou une waifu; mais là c’est vraiment la foire: on a du sexe avec un ours (où est la frontière entre la blague et le délire ?), des poses ambigument gay avec un compagnon de route, du sexe avec un antagoniste d’espèce non-humaine et qui semble être gay lui aussi..?!
On est loin de feu Mass Effect qui avait lui aussi un peu de ôlé-olé (même inter-espèces galactiques), tout en ayant encore la décence de proposer une reliance à des thèmes un peu plus mystiques ou culturels, à l’image du cas des Asaris et de la romance par défaut avec Liara, souvenez-vous...
(C’était en quelque sorte assimilable à une initiation par le féminin pour Shepard ou Shepardette, soldat de son état.)
Dommage, parce que Larian Studios étaient jusque-là sans mauvaises histoires avec leurs précédentes productions, et on pourrait aussi les applaudir pour avoir sorti un jeu complet et fini à une époque où les productions sortent de plus en plus dans un état inachevé.
Alors la faute Ă qui ?
Je dirai qu’elle revient en partie au studio, et probablement aussi que la maison-mère Hasbro a eu son mot à dire en coulisses, étant donné que la licence Dungeons & Dragons appartient à cette dernière via Wizards of the Coast (connu pour le jeu de cartes Magic the Gathering, aujourd’hui assujetti au wokisme / agenda de races).
Mais si ce n’est pas BG3 le grand gagnant, qui cela peut-il être, d’autant plus qu’il n’y a pas d’autre concurrent avec un “3” dans leur titre cette année..?
Eh bien vous avez raison, cette année, il n’y en a pas d’autre avec ce critère là . En revanche, si l’on remonte un peu le temps...
Spellforce 3: Soul Harvest
Extension stand-alone, vous pouvez y accéder sans avoir l’original, moyennant des spoilers assez impactants.
Ci-contre, un extrait des dialogues du jeu.
Oui, le jeu est apparu en 2019, mais je ne n’ai pu le lancer qu’à partir de cette année.
Et oui, je le trouve plus valeureux que d’autres jeux souvent plébiscités par les critiques et les joueurs dans la même catégorie. Il remporte la récompense non pas par une démonstration de force, mais plutôt par la simplicité qui s’en dégage.
Le fait qu’il soit issu d’un mélange de genres le rend atypique par nature et moins grand public que BG3 par exemple, mais en même temps, c’est ce qui fait toute sa valeur.
Vous n’aurez pas de stratégie aussi complexe qu’un 4X, et vous serez loin d’avoir des composantes RPG aussi poussées que sur d’autres ténors du CRPG, avec ce titre tout est plus “droit au but” et pourtant..
..et pourtant ce Spellforce 3: Soul Harvest excelle là où d’autres se ratent, là où c’est le plus important: à savoir les personnages et le scénario.
Ô qu’il est plaisant d’entendre des dialogues matures (mûrs hein, et non pas juste être en “âge de reproduction”); et d’avoir des récits pourtant simples mais bien ficelés malgré la redondance du genre fantasy.
Spellforce 3 SH ne réinvente pas du tout la roue, mais ce qu’il fait, il le fait de manière appliquée, et avec des tonalités plus intimistes voire psychologiques qui lui donnent une saveur un peu plus marquée que de la simple fantasy.
Dommage que ce soient des jeux assez méconnus et boudés par les “gamers”, malgré des soldes à prix très attractif depuis longtemps, un éditeur de mods et de scénarios (hélas sans réel contenu créé) et même des versions consoles.
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Nous avons une nouvelle égalité ici, avec deux primés et le premier n’est autre que Cyberpunk 2077: Phantom Liberty !
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Notes: captures sans ray-tracing.
Oui, il y a une pyramide accompagnée d’un obélisque. Curieuse inspiration, mais pourquoi pas...
La mise à jour ainsi que les correctifs qui accompagnent Phantom Liberty sont l’équivalent de ce qu’aurait dû être le jeu de base.
La nouvelle aire de jeu (Dogtown) étant plus compacte, les quelques nouvelles mécaniques font un meilleur usage de l’aspect open-world, même si ce n’est pas le nec-plus-ultra, mais déjà suffisantes en soi.
Comme d’habitude avec Cyberpunk 2077, ce seront les graphismes qui épateront en premier lieu et il faut dire que même sans ray-tracing, si Dogtown est déjà bluffante dans sa modélisation, c’est le fait que le tout soit sublimé par des lumières bien placées par les artistes 3D -ce qui donne un très bon niveau de rendu- qui laisse pantois.
Et si les stigmates du jeu de base ont encore tendance à persister ici et là (voir le test du site), l’extension se rattrape au niveau du scénario qui renoue avec des aspects du “cyberpunk” un peu oubliés dans l’aventure principale.
On est donc moins dans le “moi et Johny” pour se concentrer sur des intrigues plutôt d’espionnage et de politique (aheum, de confiance et de traîtrise plutôt); ce qui nous fera voir de nouvelles têtes dont les histoires et la psychologie mieux retranscrites s’imbriquent dans cette ambiance de conspiration plus accentuée.
En bref, Cyberpunk 2077 Phantom Liberty: c’est mieux, c’est bien, c’est validé.
Le second prix ? Il s’agit d’une double récompense, une extension qui reçoit en plus le titre de surprise de l’anneé ! Et c’est Tales of Arise: Beyond the Dawn qui remporte la mise cette fois-ci.
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Une véritable surprise étant donné que son annonce n’a été faite que très tardivement, après plus de deux ans d’abstinence.
Vous avez ci-dessus quelques images du début de jeu qui résume le départ de l’intrigue, qui commence avec un nœud à résoudre assez universel (et tellement actuel vu la bêtise humaine...) pour ensuite s’articuler plus en profondeur sur son nouveau personnage, à savoir la jeune Nazamil -qui n’est pas jouable, au passage.
Il ne faudra donc pas s’attendre à une refonte ou amélioration du jeu Tales of Arise ici, mais simplement l’autre versant de la conclusion de l’histoire avec pas mal de dialogues à suivre en guise de carotte.
Une aventure relativement simple mais sincère, et qui fera sans doute plaisir à voir pour les personnes en manque de JRPG / anime.
Alerte spoiler, mais je me rattrape ici en insérant ces images qui divulguent l’intrigue du jeu de base, car je l’avais évoqué autrefois sans toutefois avoir pu y donner suite, et en ayant dit qu’il était comme la contrepartie à un Scarlet Nexus (et aussi des parallèles avec Final Fantasy IX).
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Des histoires de clivages entre deux peuples, on apprend que le monde est régit par des seigneurs, sous une pyramide de pouvoir (typique des “Service-de-Soi très marqué”, si vous voulez).
Toutefois, même ces régents ne sont pas tout en haut de la chaîne alimentaire (pas étonnant !), d’autant plus qu’il y a quelque chose qui tourne autour de “l’énergie astrale” liée aux êtres et à la conscience d’une planète donnée.
C’est en fait un système mis en place par des formes de vie non-Dahniennes... elles-mêmes soumises à un “Grand Esprit” pour la plupart (un hyper-prédateur).
Si 2022 a été marqué par Elden Ring, d’autres propositions dans un style plus ou moins similaire sont arrivées par la suite, et le public toujours aussi avide et friand a été servi et resservi, et par non moins que 3 fois !
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Nous avons donc eu droit à Wo Long, puis à Lies of P, et enfin à Lords of the Fallen cette année, alors pour y voir un peu plus clair, on pourrait résumer avec les quelques points-clés suivants.
- Wo Long: dans la pure lignée des productions team Ninja (Japon), Wo Long est assez similaire à Nioh 1 et 2 dans sa structure, tout en faisant de la parade un élément de gameplay central à maîtriser, ce qui le rend plus digeste que ses aînés. De ce fait, il tend à s’éloigner du “Souls-like” traditionnel pour être plutôt dans sa propre niche.
Le scénario est anecdotique ici.
- Lies of P: Le Bloodborne du PC car Sony ne veut toujours pas faire de portage, alors des Coréens ont fait leur propre jeu au lieu d’attendre. (Et ça se voit que c’est coréen, rien qu’aux canons de beauté féminins très reconnaissables lol)
Probablement le plus dur et frustrant des 3, tellement les fenĂŞtres pour les parades sont abusivement Ă©troites. Pas de honte Ă recourir Ă mode facile si besoin, comme dans cette review.
En revanche il est difficilement critiquable sur la technique, c’est le titre le plus poli visuellement et le plus stable en termes de performance.
- Lords of the Fallen: La proposition occidentale des Souls.
Pas vraiment de parade prépondérante ici, mais plutôt un large éventail d’outils plus classiques à disposition.
Et du peu que j’en ai vu, il a l’air d’être proche de la formule originale du premier Dark Souls, avec un accent qui est mis sur l’exploration (dans des niveaux qui restent des couloirs). Les boss semblent plutôt facile, tandis que les packs de mobs ont l’air infâme, lol.
Toujours en train d’être peaufiné par le studio, cela dit les performances sont moins catastrophiques que Wo Long à son lancement.
Le choix du jury: explications
(spoilers à prévoir)
Des trois jeux cités (enfin deux plutôt), je dois bien vous avouer que mon choix s’est porté naturellement sur Lies of P, pas tant pour son exécution technique/visuel qui est vraiment propre, ni même pour son challenge retord qui est un total parti-pris constituant le gros du jeu..
..mais encore une fois, pour le setting, les thèmes abordés et l’histoire proposée.
Si le setting a l’air d’être un énième poncif du style victorien / steampunk en apparence, plus on l’avance dans le jeu et plus il se révèle, n’hésitant pas à montrer ce qu’il a dans le ventre.
Les prémices sont simples: l’histoire est une ré-interprétation du célèbre récit de Pinnochio, la marionnette devenue vivante et consciente comme un humain. (Soit “P” dans le jeu, le personnage que l’on incarne.)
Le jeu installe très tôt ses thématiques phares au détour de questionnements pas si anodins, et va même plus loin que l’histoire originale tout en jouant sur les classiques, que je paraphrase ci-dessous.
“Qu’est-ce qui rend.. humain (ndlr: conscient)..?”
“Est-ce humain que de devoir parfois mentir ?”
“Y-a-t-il des whites lies, ou mensonges blancs / justifiés ?”
(Autre exemple plus parlant: Qu’auriez-vous dit devant des soldats ennemis, si, comme pendant la 2e Guerre Mondiale, vous hébergiez des personnes qui auraient eu un aller simple vers un camp de prisonniers si elles étaient dénoncées ?)
Autrement dit, on est là dans les thèmes de la conscience, de l’empathie et de l’éthique, et que diverses situations, mécaniques de jeu et personnages illustrent tout le long du jeu.
Geppetto par exemple, le géniteur de “P”, est un excellente personnage à double face et dont la psychologie est plus complexe qu’il n’y paraît, bien qu’il remplisse un des rôles d’antagoniste au final.
Dans Lies of P, il est la figure tragique du sort humain quand le désespoir prend le dessus et se transforme en mal, et il s’est menti à lui-même depuis tout ce temps, en fin de compte.
On pourrait également citer le rôle de “P” dans l’histoire, mais c’est plus délicat à traiter et il faut bien garder quelques surprises.
Et puis, il y a également une figure féminine qui a son propre déroulé narratif. Disons pour faire simple qu’elle est archétype qui révèle indirectement les bassesses / inconscience, étant victime du pire chez les autres malgré elle.
Je dis “victime”.. mais il n’y a pourtant pas de stigmate, de jeu de victimisation ni même de ressentiment dans ce personnage qui s’approche de la pureté du cœur et d’être, “archétypalement” parlant.
Si vous avez joué au jeu, vous savez ce qu’elle a vécu et pourtant il n’y avait pas de ressentiment, très peu de coloration dans ses paroles, si ce n’est celle de pouvoir faire enfin taire la souffrance.
Et c’est donc pour cet effort dans l’approche des thématiques que les concepteurs auraient très pu bien négliger, étant donné que Lies of P se suffit à lui-même juste par le gameplay, qu’un prix supplémentaire est décerné à ce jeu.
J’ai donc nommé: le prix de la trans- ...kof kof !... Le prix de la trans- ...
... de la TRANSCENDANCE voyons ! Ben oui, vous croyiez toute de même pas que c’était...? Allez, cette fois c’est un joli sticker !
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