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Surprise de fin de spectacle: pour cette édition augmentée, les clowns Awards sont de la partie !
Sans trop de détour, on va mentionner ici les excès de zèle tournant autour du Wokisme durant l’année 2023-début 2024, car c’est un véritable cirque !
Allez jetez un coup d’œil à cette autre playlist pour en avoir le cœur net !
Leurs points communs: ce sont parfois des flops, mais surtout la qualité d’écriture a chuté de manière drastique, comme si l’on avait aspiré ce qui restait de substance..
..pour la remplacer par des dialogues et scénarios allant jusqu’au discours orienté voire sournoisement haineux; en tout cas malaisant, insignifiant, et finalement très vide de sens.
Pour commencer, on pourra citer Forspoken d’un certain Square Enix pourtant bien japonais, mais qui s’est donc très officiellement essayé aux “nouvelles tendances” avec ce titre.
Mais comme le dit le fameux adage: “Go woke, go broke” (“Faites du woke, et ce sera votre ruine, ne serait-ce que financière”).
Ensuite, nous avons eu droit aux “self-insert” vraiment bas de gamme (qui n’apportent pas grand chose) comme celui de Spider-man 2.
Dans le cas présent, il s’agit d’un développeur qui a littéralement réussi à prêter ses traits à un personnage. C’est relativement anecdotique, mais quand même…
En tout cas, il y d’autres éléments vraiment “curieux” dans ce titre, comme des drapeaux LGBT, des situations scénaristiques qui laissent perplexe sur l’agenda sous-jacent...
Heureusement ici, on n’atteint pas les tréfonds de violence, misère éthique et perversion que représente The Last of Us Part 2.
Troisième exemple, celui d’Alan Woke 2 Alan Wake 2 du studio Remedy.
Le personnage de Saga Anderson, autrefois blanche de peau dans l’un des jeux précédents (et canonique à Alan Wake 2 scénaristiquement parlant)..
..s’est vue offerte un lifting de haute couture étant donné qu’elle est black désormais. Mais il y a pire dans le jeu, il faut ouvrir l’œil.
Quatrième et dernier exemple, le remaster de la célèbre première trilogie Tomb Raider (avec le personnage de Lara Croft donc).. où les développeurs ont réussi à placer un mot d’excuses pour des faits plus-que-passés, à se demander s’ils n’allaient pas pousser le vice jusqu’à s’excuser d’être de “race blanche” pour une partie..
..En tout cas, ces excuses plus plates que plates ont de quoi rivaliser avec le pire cas d’excuses publiques ratées du monde politico-corpo-social japonais. Et encore, cette comparaison est une insulte à ce dernier cas.
Et enfin, à l’heure où sont rédigées les lignes de cet appendice, la communauté gaming est en plein “GamerGate 2″, où une certaine société nommée Sweet Baby Inc. fait le tour des discussions et des vignettes de Youtube.
Et pour cause, c’est un peu la société responsable de pas mal des maux --autres que financiers-- qui ont gangrénés le jeu vidéo ces dernières années.
Mais vous connaissez les gamers, il ne fallait surtout pas s’en prendre à celles et ceux qui aiment leur hobby favori, à l’image de l’ancien cas des actions GameStop.
Un peu sur le même principe, et cette fois en fin 2023-début 2024, c’est donc toute la clique de Sweet Baby Inc. (qui n’est pas si éloignée de certains noms comme Blackrock, tiens donc) et les célèbres presses du monde du jeu vidéo affiliées au mouvement woke qui ont été exposées en pleine lumière.
Le petit plus étant que les parties accusées ne savent bien faire qu’une seule chose: brailler et tenter l’inversion accusatoire, et brailler d’autant plus car cela ne prend pas. Un régal.
Heureusement qu’il reste des productions côté Asie encore vierges de tout agenda “gauchisme” (le prochain Stellar Blade qui a fait du bruit, ou même le très assumé otome Tears of Themis dont personne ne crache sur la représentation masculine, curieusement ?) --mais ils ont leurs propres soucis sociétaux là -bas, ne serait-ce qu’avec l’apparence physique.
Oui, les gamers n’en peuvent plus du nombrilisme croissant de nombreux acteurs dans le monde du jeu vidéo, allant parfois jusqu’à dénaturer le contenu d’une œuvre pour assouvir des envies woke.
(Le cas des traducteurs de mangas / animés qui ont perdu leur contrat suite à ce genre de lubies, mais lol quoi..!)
Oui, les gamers veulent aussi des bonnes histoires qui poussent vers le haut, et pas ce nivellement par le bas décérébré, désensibilisant et déshumanisant que l’on rencontre que trop souvent avec des choses comme l’agenda woke.
Dans le cas présent, des applaudissements sont donc de mises pour ces gameuses et gamers qui ont exposé en plein jour ce nouveau “GamerGate”..
..quant à la partie accusée, voici sa seule récompense possible:
Dragon Age Origins x Fire Emblem.
Oups, plus sérieusement, je voulais dire Redemption Reapers, bien que ces jeux partagent d’étranges similitudes.
Le setting de Redemption Reapers n’est pas sans rappeler celui de Dragon Age, avec un monde en proie aux razzias des “Morts”, soit l’équivalent des Engeances de Dragon Age, ces monstres sans cervelle et tout droit repris des poncifs de la fantaisie occidentale classique*, où les choses ont tendance à être assez manichéennes.
(* Mais c’est un léger trompe-l’œil car dans notre cas, Redemption Reapers est d’origine japonaise, du même éditeur/développeur que Ender Lilies.)
Qui plus est, on suit ici les pas de mercenaires qui n’ont plus rien à perdre face aux hordes de Morts qui ont ôté l’âme de tant d’innocents.
Et puis les graphismes annoncent littéralement la couleur: les teintes sont sombres, avec beaucoup de noir, gris et autres tons ternes et austères que c’en est presque “dépressif”...
Il y a toutefois des nuances à apporter à ce tableau car tout aussi sombre qu’il est, il y a bel et bien des nuances de lumière dans ce Redemption Reapers.
Et derrière sa technique qui trahit bien évidemment un budget très serré, clairement visible dans ses cinématiques, on peut y trouver du juste et du touchant.
Exemple avec une des vidéos de début de jeu, juste ci-dessous.
Je ne sais pas pour vous, mais à mes yeux, le “body language” (langage du corps) de cette séquence est tout de même bien amené compte tenu des moyens, en tout cas suffisant pour laisser entrevoir certaines facettes de la psychologie de l’une des protagonistes présentée ici.
Et vous savez quoi ? Quand bien même la technique du jeu (en cinématique) serait un peu bancale ou ferait croire à un titre vieillot, bien en-deçà de la maestria technique du prochain Death Stranding 2, ou même d’un The Last of Us Part 2..
..Je préfère ce qui est apporté par un Redemption Reapers plutôt que ces prouesses techniques qui me laissent vraiment de marbre, je ne ressens aucune connexion avec ces jeux.
Les grosses productions à “l’occidentale” étant tellement de plus en plus vides de sens, ou du moins ont un sens perverti que je ne peux pas cautionner*.
* Si si, même monsieur Hideo Kojima dans une certaine mesure depuis Death Stranding et que beaucoup ont l’air d’aduler sans recul, mais voyez par ici et vous comprendrez peut-être...
Ah là là , il faut qu’on boucle ces Awards avant que je divague à nouveau...
Sachez que cette catégorie aurait pu s’appeler “Le prix de l’incompréhension” pour de multiples raisons:
le jeu a été complètement snobé et/ou passé sous le radar (le compteur d’avis sur Steam en est témoin), en partie pour des raisons raisons légitimes.
Il faut savoir qu’en 2023 à sa sortie initiale, son prix de vente était de 50 euros. Oui, cinquante.
Évidemment à ce prix là , pour un jeu de plus petit calibre, de tactique au tour par tour et pour un public de niche, c’est l’incompréhension totale.
(Même si l’on se dira que la partie audio du jeu a été sans doute la plus chère à produire vu les noms derrière les compositions et doublage JP/EN.)
Mais rassurez-vous, le prix a baissé quelque part courant février 2024 pour quelque chose comme 25 euros --sans quoi je n’aurai jamais pu l’ajouter ici.
Il y a également un mode facile qui a été intégré depuis, bien que le jeu reste très pointilleux dans l’exercice de vos décisions et la gestion de vos ressources.
Et puis, dernière incompréhension: où est la bande-son sur Steam ou sur d’autres plateformes ?
Pour finir tout en renouant avec ce qui a été dit en présentation de ce titre, au tout début: côté musique, on a droit à des notes sombres, tristes mais également teintées de lumière, et entrecoupées par des élans épiques lors des batailles --ces derniers jonglant entre le côté exutoire, l’ultime sursaut de vie et ces fameuses notes colorées de tristesse propres au jeu.
Il y a quelque chose de fin, subtil et d’expiatoire dans la bande-son, même le côté presque “surenchère” ou “too much” dans l’épique arrive à bien se justifier ici, par contraste et par contexte.
Et ma main au feu que le fin mot de l’histoire est du même acabit. L’inverse serait absurde sinon.
Il faudra être un peu dans l’humeur pour rentrer dedans, mais écoutez-donc le thème de Sarah avant de fermer la page; parmi beaucoup d’autres belles compositions à découvrir, qu’elles soient plus calmes et posées ou bien pleines de fougue...
(Sérieusement, le thème de Sarah..!! Et attendez de voir la réutilisation du motif principal de cette piste ailleurs, en ces termes déjà mentionnés: épique et expiatoire...)
Sans aucun doute, la bande-son de Redemption Reapers se place dans le haut du panier de 2023, bande-son qui n’aura hélas vraiment pas eu beaucoup d’oreilles tendues pour l’écouter.
Voilà , Redemption Reapers méritait tout de même une mention dans cet article, ce qui conclue ces Awards 2023.
Alors que dire d’autre, si ce n’est: “Ne manquez pas le train vers l’avenir ?”